Cinema Marivaux

Cinema Marie Christine

Cinema Scala

SIMONIS Schémas Facade

SIMONIS Facade avant nuit

SIMONIS Plan rez

SIMONIS Croquis Usage jardin

SIMONIS Croquis intérieur

SIMONIS axonométrie éclatée

SIMONIS Facade avant

Simonis Facade arrière

Simonis

Construction d’un équipement socio-culturel place Simonis
Localisation : place Simonis, Koekelberg
Maitre d’ouvrage : Commune de Koekelberg
Surface : ± 800 m2 + extérieurs
Montant des travaux : 2.100.000 € HTVA
Partenaires : Atelier Arne Deruyter, Yakafokon, SEA+Partners, ENERG-IR, Daidalos Peutz
Stade d’avancement : Concours

À Bruxelles, quelques anciens cinémas de quartier tels le Marivaux, le Mirano ou encore l’Albert Hall, marquent encore aujourd’hui le tissu urbain par la singularité de leurs façades. Ces vestiges architecturaux, majoritairement de style art déco, témoignent d’une effervescence du 7e art à Bruxelles qui a commencé au début du 20e siècle pour atteindre son apogée dans les années 1950. Des 120 cinémas que comptait la ville à cette époque, il n’en subsiste malheureusement qu’une poignée, reconvertis en hôtels, en magasins de vêtement ou en nightclubs. Ces cinémas représentent aujourd’hui une typologie architecturale spécifique, mêlant le populaire au monumental, née d’une époque où l’expérience culturelle se vivait dans des édifices au langage expressif, presque théâtral.
Notre proposition pour le centre socio-culturel place Simonis aspire à renouer avec cette tradition bruxelloise d’architecture dédiée à la culture en en réinterprétant les codes formels et symboliques. Le projet débute par une réflexion sur la façade à rue qui se saisit stratégiquement des caractéristiques de ces anciens cinémas. Ainsi la façade se développe sur une composition axiale et centrée ; elle affiche volontairement deux écritures, où des étages plus domestiques succèdent à un ordre colossal ; enfin, sa transparence fait qu’elle peut être activée, par un affichage ou par les évènements qu’elle accueille.
À l’intérieur, l’organisation spatiale, basée sur la présence de la circulation verticale au centre de la façade, repose sur la volonté de concilier deux qualités architecturales souvent perçues comme opposées. La composition d’abord, qui porte la charge symbolique et monumentale propre aux bâtiments publics, et la flexibilité ensuite, devenue aujourd’hui une condition essentielle pour inscrire l’architecture dans la durée.
Dans la profondeur de d’ilot se déploie un jardin caché, où le minéral cède progressivement la place au végétal. Les balcons, terrasses et escaliers qui le surplombent sont pensés comme autant d’occasions pour permettre le débordement des activités du centre et l’activation de cet espace extérieur.